Print Friendly, PDF & Email

Sommaire

01  Éditorial
Christiane Marchocki

04  Les Quakers à Saint-Nazaire, en 1947 – Le journal de Roger Craven
Daniel Sauvaget

20  Les maires de Saint-Nazaire – Cinquième partie 1925 -1941
Patrick Pauvert

32  Saint-Nazaire, une ville gallo-romaine
Christian Morinière

50  Enquête patrimoine autour de la villa Mektoub
Stéphanie Le Lu

62  La révolution démographique de Saint-Nazaire au XIXe siècle
Grégory Aupiais

68 Saint-Nazaire au pluriel
Bernard Tabary

74  Les Lera, Une famille de diplomates nazairiens, venus du Mexique
Loup

92  À l’âge de 20 ans, Constant,mort pour la France
Marcel Lucas

100  Un mariage ducal à Saillé
Malou et Françoise Roussel

108  Les Traicts, un des traits géographiques majeurs du paysage de l’Estuaire
Claude Thoméré

118  Le bois de Lanséria et son lotissement bientôt centenaire…
Jocelyne Le Borgne

130  La prise de la bastide
Ghislaine Deltombe de Feraudy

134  Bannière Saint-Pierre-ès-Liens de Piriac, Bannière pérenne de l’île Dumet
Michel Barbot

148  Journal d’un aumônier breton – 1850 – 28e partie
Christiane Marchocki

15André Dubreuil, toujours dans nos souvenirs
Christiane Marchocki

152  Sacré Conaro ! Quelques réflexions sur un virus très importun
Bernard Tabary

156 L’Association

Cliquez sur l’image de la couverture, ci-dessus,
pour feuilleter la revue.

Ce nouveau numéro est en vente (14 €)
en kiosque, depuis le 1er juillet 2020.

Cliquez sur l’image de la couverture, ci-dessus,
pour feuilleter la revue.

Éditorial

Le fil conducteur de nos articles est l’histoire de Saint-Nazaire et de sa région. Les changements de modes de vie et de techniques, les transformations du milieu urbain et des alentours, cela constitue notre ligne éditoriale.
Pendant l’élaboration de ce n° 98, un certain intrus, envahissant, appelé « Covid », faisant peser sa chape étouffante, n’a, cependant, pas tari les recherches, ni paralysé la plume de nos auteurs. Ces derniers mois, il n’a été question que de lui, quotidiennement. Geôlier intransigeant, menaçant, exécuteur des récalcitrants, ennemi invisible et omniprésent, il nous a, tous, confinés. L’écriture est passée outre. L’histoire continue, notre revue aussi.
Nos articles, toujours variés et nombreux, traversent le temps et les époques, relatent les évènements en tous genres. Cela va des Quakers, à Saint-Nazaire, et leurs actions humanitaires, aux différents maires, citoyens en première ligne, acteurs directs de l’histoire de leur ville, sans oublier de passer par l’époque gallo-romaine. Qui eut cru que les abords de la base sous-marine en cachaient des vestiges ? Étonnante, aussi, cette villa Mektoub, insolite, exotique, et son histoire. Encore une évocation différente, au terme d’une enquête passionnante.
Chaque homme, chaque cité se sent unique, « il n’y a pas deux feuilles semblables dans une forêt », dit-on. Or, d’autres villes, différentes, portent le même nom. C’est vrai pour Saint-Nazaire. Un tour d’horizon nous le prouve. Saint-Nazaire, port ouvert sur l’Atlantique, a des liens avec les plus lointains pays. La présence du consulat du Mexique est l’occasion d’un article original, narrant l’histoire de la famille Lera.
Certains évènements, fort différents, ont laissé des traces, comme, à Saillé, le mariage de Jeanne de Navarre avec le duc Jean IV, à la fin du XIVe siècle. Elle mettra au monde neuf enfants et deviendra reine d’Angleterre, par son second mariage avec le roi Henri IV. Destinée étonnante.
Puis, le traict du Croisic, et celui de Mesquer donnent lieu à une re- cherche géologique et toponymique, en un texte savant et instructif. Suit, à Mesquer, la description de la naissance d’un environnement, particulièrement attrayant, autour de l’anse de Lanséria. De Mesquer à Piriac, il n’y a qu’un pas. Une bannière, exposée en l’église de Piriac, rappelle des faits religieux, historiques et d’autres, plus légendaires. C’est un labyrinthe où l’on aime s’égarer et retrouver ses repères, un jeu pour l’esprit.
Tiens! en fin de revue, le voici, ce virus. Il fera parler de lui longtemps, il se fait craindre, il hante l’imaginaire, de toute sa puissance. Cependant, de tout mal émerge un bien, il suffisait de le déceler. Victor Hugo, trop souvent oublié, nous le rappelle, juste pour le plaisir.
Pour résumer, toutes les périodes sont passionnantes. Le champ de recherches est infini. Pour connaître Saint Nazaire, et la presqu’île, de la façon la plus complète qui soit : lire la revue Histoire et Patrimoine.

Christiane Marchocki